Pour un individu encore majoritairement régit par des dynamiques inconscientes…
L’oppresseur politique ne pouvant être neutralisé directement, l’oppresseur émotionnel ne pouvant être recalé efficacement, l’oppresseur relationnel ne pouvant être touché sensiblement, l’oppresseur professionnel ne pouvant être contourné authentiquement, l’oppression familiale ou transgénérationnelle ne pouvant être apurée jusqu’à son fondement, l’oppresseur interne ne pouvant être adoucit définitivement, l’oppression des forces de survies ne pouvant être balancées véritablement, l’oppression du désir ne pouvant être canalisée paisiblement, l’oppression de l’ignorance ou du doute ne pouvant être solutionnés intelligemment etc…
Faute d’identité réelle et anémié d’une identification confusionnelle avec les plans de l’inconscience expérimentale ou para-objective et carencé de la stabilité du lien télépsychique d’avec sa source fondamentale, l’individu non conscientisé encore conditionné par défaut via l’induction environnementale d’un champ corpusculaire-ondulatoire pré-rempli est alors enrôlé perpétuellement dans la glu des jeux de rôles et des débats collusoires énergivores sans finalités intelligentes.
Régit par des mouvements d’inconscience où chacun est mu par l’absorption du choc, la compensation puis la décompensation de l’ego psycho-limbique s’auto soulageant inconsciemment vers l’extérieur par l’épanchement compulsif d’une retransmission du matériel vibratoire de l’énergie de la mémoire d’un dégât émotif dont il n’est pas encore en mesure de s’affranchir seul.
Dans un cercle vicieux produisant d’avantage de désordre et de souffrance.
Et ceci au lieu d’ouvrir l’espace sur une digestion intégrative luminale objective via un processus de transformation, d’auto-régulation et de réintégration essentielle grâce à l’ouverture par l’échappée lucide du discernement en intra et infra perspective, capable par la dynamique auto-rotative de créer une disruption des mécaniques de rapports de forces stériles entre les individus dues entre autre à la persistance d’une résonance mémorielle mettant les systèmes nerveux en réaction sympathique automatique.
L’envie et la frustration, l’agressivité de la fausse puissance orgueilleuse du pouvoir illusoire, les bricolages paranoïaques ou pronoaïques des fascinations négatives ou positives venant illusoirement sécuriser ou tenter de compenser l’impuissance de l’angoisse morbide instinctive rendant les individus insécures et donc dévitalisés fondamentalement de leur force de vie et d’une réelle présence de concentration centrique, génèrent dramatiquement toute une cascade systémique de postures mal ajustées et de projections limbiques chimériques dont le monde ou l’autre deviennent souvent injustement le reflet ou la cible.
Internet et les réseaux sociaux virtualisent alors un espace alternatif, support d’un véritable défoulement névrotique accessible et facile venant catalyser et exorciser les perturbations générées par l’ensemble des mouvements désagréables auxquels les individus sont en permanence assujettis par une information encore non digestible car occultée, faute d’ouverture de conscience et d’intelligence intégrale et donc rendus sans rétro-éclairage dans l’incapacité de digérer et d’en métaboliser la charge du choc en interne et induits alors à la mise en place de stratagèmes maladroits pour obtenir compensation ou dédommagement extérieur, dans une totale déresponsabilisation donc d’une façon détournée, évitante ou projective souvent exercée sans respect ni considération des limites du principe d’altérité donc sans amour réel.
Et ceci se traduisant par une expression de l’immaturité et du manque de transparence et d’intelligence émotionnelle ou de gestion efficiente et autonome de l’énergie de l’information du choc via le truchement de la relation déséquilibrée et non créative, manquant d’intimité et sans instantanéité de communication que la majorité des individus entretiennent déjà entre leur propre personne, leur esprit et leurs corps physique et sensibles.
Et par l’illustration des effets du prix de la mémoire, des conséquences du poids des croyances, de l’individualisation à outrance faute d’individuation réelle et du manque de sagesse ou d’espace, de capacité de transduction ou de résistance face à l’énergie des motions archaïques et des influences aux ambiances résultant des conditionnements polarisés de la matière.
Aurélia Delescluse.