Addiction aux émotions fortes et compulsion expérientielle de l’âme planétaire.
La conscience corporelle fonctionne sur la réponse de satisfaction immédiate c’est à dire que la genèse corporelle va privilégier majoritairement la satisfaction stimulatoire intensive au niveau de la réponse sensorielle des sens physiques, le corps est donc porté et enclin biologiquement, chimiquement et hormonalement à tendre vers une sensation de satisfaction le mettant dans une certaine vibration euphorisante d’excitation considérée comme favorable par ses marqueurs sensitifs.
La conscience corporelle va donc rechercher dans la matière mais aussi sur des plans plus subtils une certaine sorte de carburant, une nourriture énergétique qui va représenter une force de stimulation surmobilisante qui va sensoriellement englober et submerger l’espace sensitif pour le colorer et le mettre en vibration.
Cet espace corporel-sensitif est automatiquement organisé et interagissant avec un champ de force magnétique plus subtil : le corps astral animique qui représente le corps émotionnel-mémoriel soit une banque de formes et d’accumulations de données mémorielles issues de multiples reconfigurations par de multiples croisements de rapports de données empiriques – à la façon des algorithmes d’une intelligence artificielle universalisée – et qui vont par des engrammes faire vibrer interactivement le corps d’émotion à l’aide de certains déclencheurs par le biais d’un matériel expérimental via des liaisons bio-sympathiques.
L’on peut observer les mêmes mécanismes agissants lors de l’emploi des technologies permettant une immersion dans des expériences de réalités virtuelles.
Il y a donc un système parfaitement bien rodé et automatisé qui va récompenser chimiquement en quelque sorte la recherche d’un matériel expérimental qui va faire vibrer l’âme planétaire de façon à remplir des quottas expérimentaux reliés à un conditionnement biologique.
Cette âme va donc agir comme une motion souterraine et inconsciente induisant un élan de motivation majoritairement prégnant à expérimenter car le carburant de l’âme, le dessein de l’âme c’est principalement la dévotion à l’expérimentation.
La volonté colorée de l’âme s’appelle donc le désir, le désir est un phénomène totalement occulte dans le sens où il ne fonctionne qu’avec une certaine quantité de données occultées à la conscience et c’est le mystère et la distance qu’il faudra couvrir avec le fantasme et la projection imaginaire qui nourriront l’intensité énergétique et l’obscurantisme du désir pour pousser à sa résolution pour obtenir un soulagement de la mobilisation des sens et de la fantasmagorie par sa satisfaction afin d’obtenir la récompense bio-chimique immédiate : le plaisir subjectif.
Soit une jouissance émotivo-sensorielle induisant un puissant influx d’hormones agissant sur le système nerveux et corporel aussi bien comme un puissant stimulant à la façon d’un excitant ou d’une drogue récréative que comme un anti douleur à la manière d’un calmant ou d’un antalgique naturel.
L’Homme mu par les forces inconscientes de l’âme dans le sens où elles lui sont cachées va s’habituer à demeurer dans cette hormonerie de bio-synthèse c’est à dire qu’il va vivre une existence qui va lui procurer majoritairement des fortes sensations d’adrénaline le poussant dans des directions programmées.
Ces sensations procurées par l’influence directe du corps astral agissent comme une surcouche ou espace tampon entre l’Homme et sa conscience et comme un champ de force magnétique faisant interférence entre la conscience de l’Homme et son esprit.
Ainsi une majorité des individus vont interagir à partir de cet espace par la marque de cette empreinte de narcotisation bio-synthétique qui va induire une recherche de la récompense stimulatoire immédiate via un expérimental favorisant pour les marqueurs morphogénétiques de l’espèce.
Tourné vers l’extérieur de lui même l’Homme va ainsi impulsivement être influencé et se dévouer à rechercher toutes les formes de stimulations possibles afin de mettre en vibration son corps astral animique pour obtenir la récompense bio-synthétique attendue qui va lui procurer des pics d’énergie de courte durée ou un apaisement de courte durée tous deux seulement effectifs durant le temps de diffusion des hormones dans le corps via la mise en vibration du système nerveux.
Ce conditionnement chimique va donc non seulement orienter la majorité de ses comportements mais colorer son expérience en altérant ou en modifiant son jugement et donc sa capacité à établir des constats objectifs et à émettre des choix éclairés par sa conscience par la volonté et l’intelligence de son esprit et non impulsés directement par la motion animique et biochimique.
La non pérennité de ces états de conscience altérée va donc majoritairement générer un fort appel intérieur et un état de pression sous la demande se témoignant par une addiction aux émotions polarisées et à la sensation forte poussant à en éviter le manque par la compulsion expérientielle de façon à demeurer constamment en vibration astrale et en état modifié de conscience via l’exacerbation de l’attraction vers la réponse chimiquo-sensorielle de ses sens.
Ainsi il va développer par répétition d’une réponse systématique et inconsciente à cet appel des sens un état d’être, une seconde nature et des habitudes à exister sous l’influence prégnante de la chimie bio-synthétique et artificielle procurée par l’interaction des mémoires, du corps émotionnel et de la chimie du corps physique en immersion dans de l’expérimental.
Pour maintenir cet état de stimulation sur le haut de la vague, une grande part de son énergie va donc être dédiée à la quête de formes de compensations par différents biais qui vont produire un état constant de stimulation émotionnelle et sensorielle par une extrapolation des affects et une narcotisation psycho-psychique : la drogue astrale.
Ce haut degré de stimulation des sens va procurer à l’Homme inconscient selon son interprétation subjective cette impression de vivre pleinement sa vie en fonction du niveau de réponses satisfaisantes de ses marqueurs d’intensité sensorielle.
Cela va se traduire par la quête permanente d’un matériel compensatoire. Et peut passer par l’accumulation des biens matériels, par la recherche de pouvoir, de reconnaissance ou d’un matériel émotivant et sensoriel par la quête de diverses expériences de forte intensité ( positives ou négatives ) induisant des états de transes extatiques via des sympathies avec des champs de forces subtiles par la fantasmagorie et la croyance et par certaines pratiques ou méditations ou par la consommation de substances stimulantes ou hallucinogènes, d’alcool, de la cigarette, de nourriture ou par l’usage de drogues récréatives, du sexe, des jeux vidéos, des films ou encore de la musique qui vont modifier ses états de consciences pour maintenir et prolonger la sensation et la vibration du corps astral etc…
Sans s’en rendre compte l’Homme va passer le plus clair de son temps en léger état d’ébriété ou de semi coma bio-artificiel dominé par l’artificialité chimique de ses mémoires ou de son système hormonal par des forces qu’il va par confusion subjectiviser en y associant des symboliques erronées par ses propres croyances altérant ainsi sa perception du réel.
Et l’Homme va tellement s’habituer à cette drogue astrale que si elle lui est retirée, il va se sentir lésé et trouver son existence insupportable ou totalement plate et plonger dans la dépression c’est à dire dans la décompensation ou l’écroulement des mécanismes compensatoires.
C’est souvent lors de ce genre de choc que l’Homme va pouvoir entrer en contact avec sa conscience et l’intelligence de son esprit non plus voilé par la conscience astrale expérimentale, ces écroulement hormonaux vont donc créer des brèches dans le corps astral qui permettront d’installer dans la conscience de l’Homme d’autres paramètres par d’autres types d’informations et par un changement majeur de fonctionnement induisant une perte de repères psychologiques qu’il percevra d’abord comme une sorte de punition car du matériel compensatoire lui aura été préalablement retiré afin qu’il puisse se ressentir d’une façon sobre et non artificielle l’entrainant à vivre des états de conscience de plus en plus lucide.
C’est à ce moment là qu’il va pouvoir découvrir qu’il existe d’autres plans d’intelligence au delà du plan organisé pour lui par défaut dans la matière.
Cette première fracture avec la conscience collective planétaire va amorcer une sorte de mouvement de recul avec le groupe de son espèce.
=> L’assimilation associative chez l’animal ou le sujet animé et même chez les plantes et les micro-organismes est un phénomène naturel qui tend à répondre à une problématique de survie, l’Homme dominé par la genèse de la conscience de groupe est donc aussi dominé par l’instinct de conservation. C’est un principe d’association et d’homogénéisation orienté vers la préservation et la conservation biologique. C’est sur ce modèle de collaboration positive que s’organise idéalement les sociétés.
=> Dans le monde animal la société ou le regroupement positif a été un marqueur d’évolution horizontale dans le sens où ce modèle de survie a tenté de répondre à la question de la sécurité et de l’abondance de la nourriture c’est à dire que la société a permis d’augmenter le confort immédiat au prix de l’individualité et d’une certaine force de liberté autonome créative. Elle a donc un coût majeur : l’identité…
Et lorsque l’Homme est moins magnétisé et conditionné par les marqueurs biologiques de son espèce qui visent à auto-conserver la conscience globale associative pour la pérenniser, il commence à intégrer de l’auto ajustement et de l’observation objective lucide individuelle ce qui va lui permettre un recul sur la propre influence de ses marqueurs biologiques par le développement de l’identité qui est un marqueur de l’esprit.
N’étant plus orienté par défaut par la pulsion sensorielle reliée à la pulsion de survie, il va commencer à s’extraire de ses propres mécanismes automatiques pour en étudier les fondements, les remettant en question partiellement ou totalement pour trouver une manière individuelle, intelligente et nouvelle de répondre à sa problématique matérielle plus proche du réel et non conditionnée systématiquement par la motion archaïque émotionnelle ancestrale.
S’effectue alors un retournement de l’âme qui va décompenser et se détourner de l’expérience compulsive et faire retour pour entrer en fusion avec le principe de l’intelligence de son esprit.
Le temps de la stabilisation complète du processus – à cause d’une scission de référentiel – le ressenti d’un décalage peut générer une forme d’antipathie ou de l’inconfort car elle stimule une sorte de dégout associatif par la mise en déséquilibre de certains fondements psychologiques ou d’intégrité vibratoire.
Ces élans d’oppositions et de prises de positions catégoriques se pacifient avec un temps de neutralisation du terrain et d’intégration de l’identité réelle qui va émerger lors de la dégradation de la surcouche de l’identité psychologique relative vouée à l’expression des programmations animiques.
Ces mouvements d’oppositions font partie du processus d’individuation mais globalement l’assimilation sociétale n’est déjà plus possible à ce stade car le moteur de l’association a été démystifié et disqualifié et cette simple prise de conscience crée une force d’incompatibilité vibratoire entre pulsion et volition.
L’obscurantisme et la lucidité sont sur des plans différents et une spatio-temporalité différente, ils ne peuvent donc plus s’agréger, l’un étant le passé de l’autre et l’autre le futur du premier. L’Homme intégral va donc se réajuster dans une centricité co-productive créative.
Cet Homme neuro-divergent en voie de développement, en s’extrayant de la motion inconsciente collective devient alors le sujet témoin conscient précurseur de sa propre espèce en voie d’évolution. Une race nouvelle en voie d’émergence par l’intégration spontanée de son futur présent réalisé.
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L’Aleph est dans le monde mais pas de ce monde.
Ce contenu est un assemblage de savoir, de connaissance et d’expérience. Il est susceptible de comporter des défauts de retranscription ou des erreurs. Il ne doit pas être cru dans sa forme mais peut réveiller un savoir et s’adresser vibratoirement à l’intégrité de l’Homme intégral. Ce contenu ne peut pas faire l’objet d’un commerce et ne doit pas faire l’objet d’un culte ni être spiritualisé ni générer de la fascination ou de la crainte. Cette vibration ne s’adresse pas à un grand public mais à un auditoire averti et lui même dans une sympathie vibratoire avec un matériel supramental ou en initiation solaire.
Aurélia Supraconscience Atemporelle.