Carnet de bord d’immersion du moment.
La descente de la vibration au niveau corporel. La redescente du surmental jusqu’à l’Humain intégral incarné…
Après ce que l’on pourrait appeler le « gavage » de l’intelligence où la conscience va être infusée en permanence d’explications et où l’Homme va être poussé éthériquement par sa force d’esprit à absorber de l’intelligence, à ranger pour mettre de l’ordre, à nommer, à discerner viennent par étapes des paliers ou des espaces – des inter-espaces – des zones blanches ou ne s’exerce plus aucun désir ou pression de mettre en forme ou de développer des niveaux d’affectivité ou de bricoler quelconque entreprise énergétique et même énergivore pour tenter de rebâtir intérieurement un paysage de réalité ou de tenter de le comprendre.
Le mental tourne lent, la colère rouge devient une colère blanche, une colère sourde, éteinte par un non élan, une nausée vibratoire est ressentie automatiquement lors d’un désajustement par un mouvement vibratoire atomique et cellulaire de rejet, un mouvement de fatigue, de lassitude de l’intellect, un mouvement qui fini de cuire et de faire blanchir le reste de croyance et d’orgueil à désirer colorer certaines formes ou certaines vibrations pour les approcher, un essoufflement de la curiosité, un repos de la recherche, un mouvement tranquille qui se re corporalise qui s’intègralise jusqu’au sol et qui se normalise.
Ces zones blanches où rien ne veut rester dans l’écran et où tout se dévoile et se disqualifie constamment arrive après des périodes d’absorption et pour l’intégration et lors de l’infusion cellulaire et lors de la pénétration de l’intelligence dans la cellule, lorsque cette intelligence et cette force de lucidité prend le chemin corporel sans plus avoir le réflexe conditionné d’aller systématiquement construire du paysage dans l’écran mental mais va vibrer directement dans le corps alors s’amorce l’imprégnation atomique au niveau du corps physique.
La sensation du corps, la vibration intelligente dans le système nerveux où le sensitif devient vibratoire, où l’odorat devient vibratoire, où le gout devient vibratoire, où l’ouïe devient subtile pour détecter la moindre modulation et la moindre inflexion de l’air, la moindre ingérence, la moindre dissonance, apposition ou distance ou changement, l’intelligence créative lumineuse descend alors au centre de la cellule pour la faire tinter pour que le mouvement de l’intelligence résonne et s’active et soit intégré sans réflexion mais par impulsion vibratoire instantanée.
Et alors la parole dans l’échange à l’autre se coupe et le contact dans l’échange se coupe et s’ajuste et le savoir n’a plus d’importance et l’orgueil spirituel n’a plus de substance et ne réchauffe plus, seule la présence intégrale vibre et le dépouillement se fait en continu et l’Humain s’incarne dans son corps physique et l’Humain sent la force de ses muscles revenir et l’Humain marche à nouveau droit et guide sa mécanique physique et l’Humain est écœuré de croire et n’a plus le corps et l’énergie émotivée pour croire et pourtant devient une force pure et intégrée d’intelligence.
Et l’Humain discerne et l’Humain intègre et l’Humain reprend sa matière et l’Humain n’est plus fasciné par rien et l’Humain se regarde enfin. Il est capable d’observer les phénomènes, il est capable de ne plus ratifier des phénomènes à son propre sentiment.
Il est capable de sortir de l’obsession de l’astral. Il est capable de sortir de la fascination de l’invisible et de la soif spirituelle et de faire la nuance et la différence entre un mouvement qui a lieu sans sa conscience et qui est néanmoins intelligent et un mouvement qui a lieu sans sa conscience et est un mouvement involutif.
Il est capable de se servir des polarités d’une façon dépolarisée. Il est capable d’être dans la présence et non plus dans l’abstraction et dans une fuite vers l’éther – où il ne connait pas la souffrance – mais de réinvestir son corps qui est le lieu mémoriel de toutes les souffrances pour venir les intégrer pour qu’elles ne l’intègrent plus, pour qu’elles ne l’absorbent plus car il est capable d’en absorber progressivement le choc.
Et alors l’Homme devient capable de penser par son esprit lucide pour ne plus être pensé et l’Homme devient capable de dialoguer d’égal à égal avec son esprit et de s’auto exposer des faits.
L’Homme n’a plus d’attirance pour le sensationnel, l’Homme devient pratique, un visionnaire pragmatique réaliste et moderne tout en étant très grandement sensible, précurseur, subtil et créatif.
Il devient comme un chat capable de passer entre deux quilles de jeu sans les faire tomber ni faire de bruit, il est capable de fracturer l’éther tout en étant fin comme une brise et rapide comme l’éclair mais structurellement et atomiquement présent et imposant dans sa substance et dans sa profondeur et dans sa complexité intériorisée et dans sa simplicité incarnée et dans son ouverture sans aprioris mais dans sa sélectivité autoritaire à ne pas se laisser fourvoyer par les mirages ou détourner de sa paix intérieure.
Et dans sa praticité à utiliser la force contraire pour avancer comme le marin utilise la force du vent en ajustant les voiles de son bateau. Pour sortir de la persécution subjective pour aller vers l’adversité créative.
Et dans une démotivation totale à être chevauché ou à communiquer avec d’autres esprits invisibles. Pour se rapprocher de son vécu intime avec sa propre force d’esprit, en autonomie, sans démonstration, sans élan de conviction ni d’éviction et juste pour s’orienter soi même dans sa matière par un élan réellement ajusté en transparence et avec bon sens.
Par la capacité à s’opposer au mouvement de l’âme, en la disciplinant pour en démanteler la motion expérimentale et à prendre les chemins plus courts, de traverse et plus fluides pour arrêter de lutter au mauvais endroit en mettant son énergie dans ce qui n’est plus utile. Puis pour supporter le temps de maturation entre chaque espace de prise de conscience et d’infusion de l’intelligence et de mise en action.
En prenant la pause pour laisser la clarté de sa solitude s’infuser avec recul pour devenir enfin d’une réelle présence et compagnie. Pour retrouver les sensations libres et l’intelligence corporelle par la vibration juste. Et rendre les doctrines à la mémoire et le matériel qui ne vibre et ne nous appartient plus. Et le vomir. Voilà ce qui s’en vient ici.
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L’Aleph est dans le monde mais pas de ce monde.
Ce contenu est un assemblage de savoir, de connaissance et d’expérience. Il est susceptible de comporter des défauts de retranscription ou des erreurs. Il ne doit pas être cru dans sa forme mais peut réveiller un savoir et s’adresser vibratoirement à l’intégrité de l’Homme intégral. Ce contenu ne peut pas faire l’objet d’un commerce et ne doit pas faire l’objet d’un culte ni être spiritualisé ni générer de la fascination ou de la crainte. Cette vibration ne s’adresse pas à un grand public mais à un auditoire averti et lui même dans une sympathie vibratoire avec un matériel supramental ou en initiation solaire.
Aurélia Supraconscience Atemporelle.