Casser la forme empirique.
L’expérience est une charge formative d’une certaine quantité de données, susceptible de produire – dans un certain temps – des effets, capables d’induire un certain circonstanciel, favorisant un terrain et colorant des possibles en proposant certaines configurations, toujours formées à partir de l’élan d’un influx vibratoire en rapport avec un bagage de mémoire.
Ainsi pour exemple l’Homme qui brise une brindille sous son pied le matin, créera en tout inconscience une multitude d’effets le soir qui s’inscriront dans un champ de données expérientielles dont il sera – par effet sympathique – l’acteur, le témoin et le scribe.
La tradition spirituelle qui est une doctrine mystique polarisée par les plans subtils supérieurs a pour but principal, d’inscrire profondément le bien fondé de cette expérience dans le mental de l’Homme inconscient, afin qu’il mène et cela sous plusieurs formes, une certaine quantité et qualité d’expérience, afin de nourrir une étude expérimentale par certaines programmations mais aussi afin qu’il soit le pourvoyeur actif ou passif d’une certaine ressource de données énergétiques, destinée à abreuver l’astral et une science expérimentale.
Ainsi l’Homme a pour principale programmation cette idée surcouchée comme une empreinte, marquée au fer rouge dans sa conscience que cette expérience est quelque part sous certaines mesures à son service personnel ou agissante contre lui – qu’elle soit positive ou négative – il fera ainsi le choix quelque part de l’accepter ou de la subir pour sa propre formation continue auto-générée.
Qu’en serait il alors et que deviendrait ce principe de croyance, si l’Homme découvrait que l’expérience n’est pas destinée principalement à son évolution mais portée par elle même à l’expérimentation pure, c’est à dire à la visite d’un certain nombre de données de programmations, entrainant à l’expérimentation d’une multitude de potentialités co-formatives, pour participer à l’élaboration de terrains circonstanciels, générant un matériel émotionnel/ressource pour certains plans occultes.
C’est ainsi que l’Homme nouveau découvrira que le karma, polarisé par ses niveaux de subjectivités n’est en rien « bon » ou « mauvais » dans un sens moral ou éthique et tel qu’il défini systématiquement et par réflexe conditionné, le monde qui l’entoure donc à partir d’un certain code ressource, déposant une trame de genèse personnelle sur un paysage neutre pour en révéler des contours définis par une qualité de psychologie, révélant une caractérisation positive ou négative du phénomène et particulière à son sentiment.
Alors l’Homme occulte dans sa conscience croit qu’il accumule un « bon karma » si ses actions sont moralement positives et un « mauvais karma » si ses actions sont politiquement, socialement et déontologiquement négatives, selon certains codes ou base référentielle propre à l’Humain. Mais en réalité il s’agit juste d’une compréhension polarisé et anthropomorphique du phénomène qui est plus proche d’un amoncellement plus ou moins agréable pour lui, de causes et de conséquences qui vont déclencher par les aspérités de son personnage psychologique, certaines ambiances émotionnelles, parfois douces, parfois amères, lui procurant alors des sensations de confort ou de déséquilibre et toujours en réaction à des puissances ou des forces apposées sur son champ d’énergie pour venir y faire empreinte et impression.
Mais cet Homme futur désormais défragmenté et revenu à l’intégralité de son bon sens par sa conscience, découvrira dans son présent d’aujourd’hui, le réel dessein de l’expérience qui est de fournir un champ pour l’expérimentation elle même, afin d’y produire une certaine ressource et étude organisée par des plans occultes et contre l’Homme dans le sens où il est l’objet d’un trafic expérimental qui lui est caché pour certaines raisons.
Et l’on pourra constater par l’observation que la réaction des sujets à ces expériences est toujours un processus individuel car chaque individu a une façon particulière de se servir de ses expériences vécues – par sympathie existentielle – pour soit actionner une certaine qualité d’expansion et de rayonnement, soit exprimer une sorte de rétractation, en allant vers une forme de dégradation entropique de ses humeurs.
Ainsi nous pourrons déterminer que ce n’est pas l’expérience elle même qui est évolutive mais les fragments d’esprit résiduels agissants, présents dans la conscience de l’Homme qui auront pour conséquence de produire une forme de dépassement existentiel pour en quelque sorte transcender l’épreuve et développer un certain niveau d’expertise expérimentale ce que l’on pourrait nommer une forme de sagesse.
Alors l’Homme recherchant la connaissance et la sagesse impermanente sera très enclin à valider le processus expérimental et colorera son matériel par les valeurs de son caractère et cela durera un certain temps pour lui. Jusqu’à l’actionnement de son intégrité vibratoire où il commencera à entrer dans un processus direct d’opposition face aux programmations de son existence.
Il sera alors poussé à l’étude autonome des phénomènes empiriques et déterminera par sa propre volonté et discernement leur réelle efficacité évolutive et il y découvrira une partie du mensonge cosmique raconté à l’Homme pour le maintenir avec son consentement dans un niveau de conscience expérimentale. Et il verra par un regard clair, la lourdeur vibratoire de ce monde horizontalisé par une empreinte magnétique et remettra en question directement le principe de l’évolution dans la sphère duelle matérialiste. Il verra ainsi la boucle astrale mémorielle à l’œuvre et le même niveau de conscience s’exprimer tel un pattern et agir fractalement à travers la temporalité de l’Homme sur Terre et comprendra que l’expérience n’a pas un but évolutif mais de « possibles » pour le plonger dans une forme de sensorialité formative, produisant un matériel ressource utilisé par d’autres plans à son insu.
Alors lorsque cet Homme conscient sera réintégré totalement dans sa nature intégrale – fondamentale et réelle – il réalisera d’un coup sec que quelque chose lui manquait dans son raisonnement et dans l’équation : sa propre force de volonté créatrice et principalement par la mise en pratique directe et instantanée de l’autonomie de son savoir d’intelligence.
Et cette autonomie réelle ne pourra se faire uniquement que par l’action de cette intelligence réelle en l’Homme abouti et par la descente espritique d’une lumière perçant tel un laser les surcouches apposées sur sa mémoire originelle, le séparant de son esprit et de sa vision supérieure. Et par cette vision absolue, il revisitera donc par son propre discernement, tous les principes planétaires et cosmiques inculqués par ses ancêtres, par les livres, les religions ou les philosophies à travers l’histoire véhiculée pour lui.
Et il en viendra à détruire ces formes là, car il ne sera plus dans la crainte du rien alors ces formes deviendront obsolètes, remplacées par son savoir direct, il n’en retirera donc plus aucune fascination et il pourra vivre aisément d’une manière très paisible et équilibrante en fonctionnant majoritairement par la vibration pour se tenir informé au delà de toute formalisation ou identification à des concepts ou des demies vérités terrestres ou même cosmiques.
Cet Homme libéré ainsi de la croyance et du désir de maintenir son empreinte, ne sera plus limité à la genèse d’un monde empirique mais deviendra actionnaire direct de sa propre réalité, en sélectionnant intelligemment son matériel d’expérience par sa vibration et sa vision lucide.
Il ne subira donc plus et ne soutiendra plus ainsi l’expérience dans l’idée qu’elle le fait grandir mais grandira lui même pour créer cette expérience par sa volonté directe d’esprit.
Ainsi il quittera le monde imposé pour les créatures et deviendra par sa lumière, un centre solaire blanc universel, non plus soumis aux principes polarisés du monde entropique mais redressera la courbure du temps en perçant la voute penchée sur lui orientant son regard sous des lumières célestes artificielles pour retourner ce regard vers le centre et le cœur de sa lumière réelle et en déchirer le voile obscur.
Par cela il libèrera la puissance électrique de son feu créateur et pourra parcourir par la bande passante magnétique universelle, la réalité de ce qui lui a été caché jusqu’alors. Et c’est par cette lumière qu’il exercera sur cet obscur qu’il retrouvera son savoir et sa puissance manifeste.
Par cette puissance réelle, il bâtira une nouvelle civilisation pour l’Homme nouveau où l’intelligence et le respect seront les socles de l’ordre de sa vie, ainsi il sortira de la boucle empirique de la mort, l’assujettissant à la mémoire et le condamnant à tout oublier pour revenir.
Et alors il gardera son bagage d’expérience avec lui comme un fruit mûr dont il pourra lui même presser le jus en toute conscience, maitrise et présence pour s’en nourrir à volonté afin de créer le matériel de sa propre vie.
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L’Aleph est dans le monde mais pas de ce monde.
Ce contenu est un assemblage de savoir, de connaissance et d’expérience. Il est susceptible de comporter des défauts de retranscription ou des erreurs.
Il ne doit pas être cru dans sa forme mais peut réveiller un savoir et s’adresser vibratoirement à l’intégrité de l’Homme intégral.
Ce contenu ne peut pas faire l’objet d’un commerce et ne doit pas faire l’objet d’un culte ni être spiritualisé ni générer de la fascination ou de la crainte.
Cette vibration ne s’adresse pas à un grand public mais à un auditoire averti et lui même dans une sympathie vibratoire avec un matériel supramental ou en initiation solaire.
Aurélia Supraconscience Atemporelle.