Je n’ai plus de satisfaction à nourrir l’espace mental par de la croyance.
Je n’ai plus de plaisir à nourrir l’espace émotionnel avec de la croyance.
La croyance ne me procure plus de sentiment de sécurité.
La croyance me fait ressentir du dégout.
Un « non c’est pas ça! » vibre atomiquement et cellulairement intérieurement et me fait la rejeter spontanément.
Par une perception de sa vanité dans son caractère vain et dans son caractère qui nourri l’orgueil de la connaissance.
Comme l’on peut collectionner des objets, la croyance c’est une collection de formes pour remplir une bibliothèque, une base de données au champ informationnel erroné, incomplet ou corrompu par des manquements au réel de la perception intégrale originelle.
La symbolique m’écœure, la symbolique et les archétypes me donnent la nausée, ces formes et ces symboles sont des pierres angulaires pour bâtir un faux sentiment de réalité et de recherche de sens subjectivisé par une personnalité induite de toutes pièces par des programmations et des influences.
Il n’y a pas de liberté ni de créativité dans la programmation ni dans l’influence, la programmation est une chose morte quelque chose qui est destiné et se répète comme un pattern que l’on croit éviter mais qui est si imprégné qu’il est presque incontournable.
La croyance masque le réel, la croyance formalise une version onirique et subjective de ce qui existe et limite à croire ce qui n’est pas réel.
La croyance a toujours à voir avec le maintient du sacré et de la tradition. La croyance est faite pour croire et croire c’est ne pas aller jusqu’au bout du savoir. Croire c’est exister depuis et par l’impression et c’est se tenir dans l’entrebâillement de la porte d’un autre monde et en percevoir une lumière et tout subjectiviser d’elle, la mystifier en la ralliant à son propre désir et c’est purement faire appel à l’imaginaire et à la projection de l’idéal sur quelque chose que l’on ignore encore.
La croyance cherche à recruter, à coopter d’autres croyants pour augmenter la puissance de sa sensation de réalité dans le monde et pour évincer le doute de la remettre en cause.
La croyance permet le maintient de la trame du désir et de l’histoire.
C’est développer un niveau d’attachement abstrait avec son ignorance. C’est un niveau de relation étroite avec l’ignorance.
La croyance c’est la corruption du réel par l’imaginaire, par le désir personnel.
Et le désir personnel est le fondement de la personnalité, le socle de sa quête et cette quête prend source dans le désir de persistance, dans l’orgueil de la persistance d’une modélisation du moi et c’est aussi le culte de la mémoire, la culture du mort et la corruption du passé sur le présent, l’empreinte du passé sur ce qui se produit de façon à créer une confusion inter espaces éloignant de la pure objectivité lucide présente.
La programmation fait partie intégrante du passé et cette empreinte est une bride qui éloigne de la toute possibilité créative d’aller au delà de la programmation, d’aller au delà de l’algorithme que représente la personnalité qui est prévue pour chacun. La programmation est un système qui abaisse le rayonnement de l’intelligence. L’intelligence est un mouvement d’esprit qui permet de faire entrer de nouvelles données dans la conscience pour amorcer l’évolution du caractère individuel.
L’évolution vient avec l’essoufflement du mécanisme du désir de croire. Lorsque la personne actionnée par un mouvement de l’esprit ne souhaite plus croire mais veux savoir. Lorsqu’elle veut savoir ce qui est à l’origine de quelque chose et d’un phénomène, lorsque la personne remonte objectivement à la création au delà du voile qui est déposé devant ses yeux et ses sens pour donner un sens subjectif à sa réalité.
La croyance fait partie de la boucle de l’essai erreur, la croyance est la polarité du doute – c’est l’anti doute – c’est la lumière para-objective du doute qui anime le mouvement scientifique qui permet l’émission d’hypothèses qui pourront être confirmées ou invalidées au moyen de l’expérience relativement.
La croyance fonctionne avec la conscience expérimentale. C’est une polarité de la conscience expérimentale, c’est la polarité de la science. La conscience expérimentale c’est l’expérience de ne pas savoir et d’oublier pour expérimenter éternellement une fausse découverte et c’est oublier pour faire ce que l’on ne pourrait pas faire avec du savoir.
C’est se remettre dans l’immersion totale des conditions aveugles de parfaite ignorance. C’est un mouvement de stase évolutive sous animé par des forces involutives.
La croyance implique un niveau de responsabilité très bas et une veille conscience basique. Car lorsque la conscience n’est plus infusée par la croyance elle abaisse majoritairement l’élan de croire au profit de l’élan de savoir. La conscience ce n’est pas la déduction de l’expérience ni l’interprétation de l’expérience, la conscience c’est ce qui sert de contenant pour une lumière qui dépasse et éclaire l’expérience depuis un autre point de vu impersonnel pré expérimental. Et cette lumière est un laser qui va percer toutes les couches relatives barrant la vision du réel.
C’est le principe de l’intelligence actionnant et guidant la volonté.
La croyance c’est de la magie occulte, la supraconscience c’est de la pré science lucide c’est ce qui n’a pas besoin d’être prouvé par la mise en exercice de l’expérience car c’est en tout point de vue su et parfait. Dans le savoir réside une part du réel, le réel étanche la soif du désir de comprendre, le savoir c’est l’éclairage absolu qui éteint les ténèbres de l’ignorance et sans obscurité, sans le mystère de ce qui est occulté à la conscience, il n’y a pas d’ignorance et donc il n’y a plus de désir et donc il y a de la paix.
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L’Aleph est dans le monde mais pas de ce monde.
Ce contenu est un assemblage de savoir, de connaissance et d’expérience. Il est susceptible de comporter des défauts de retranscription ou des erreurs. Il ne doit pas être cru dans sa forme mais peut réveiller un savoir et s’adresser vibratoirement à l’intégrité de l’Homme intégral. Ce contenu ne peut pas faire l’objet d’un commerce et ne doit pas faire l’objet d’un culte ni être spiritualisé ni générer de la fascination ou de la crainte. Cette vibration ne s’adresse pas à un grand public mais à un auditoire averti et lui même dans une sympathie vibratoire avec un matériel supramental ou en initiation solaire.
Aurélia Supraconscience Atemporelle.