La tradition et la coutume.
Les traditions sont toujours mises en place pour maintenir un certain degré de mémoire et de cohésion, pour fédérer en quelque sorte un sentiment égal prédéterminé qui va, par lui même niveler, faire impression et créer une harmonie ou une température décidée à l’avance à une certaine date et sous certaines circonstances précises pour servir un but lui aussi prédéterminé selon certains desseins.
Les traditions ne sont en rien favorables à la liberté ni au développement d’un esprit critique sain ni à la pratique du discernement mais instaurent certains codes imposés venant vérifier le niveau d’induction d’un peuple ou d’une catégorie de population et leur porosité à l’influence égrégorique de masse et à une mémoire psycho-active très puissante.
C’est une simple mesure de la fragilité identitaire individuelle face à une pression sociétale qui est d’abord et toujours une pression vibratoire d’origine occulte.
C’est pour cela que certains naissent avec une sorte de système immunitaire très réfractaire par défaut à la tradition et au traditionnel.
La coutume, les symbolismes, les signes d’appartenance à une race, une religion ou une culture leur sont très pénibles car ils intuitent quelque chose à cet endroit. Quelque chose d’involutif.
La tradition est comme un rite de passage obligatoire pour entrer et avoir le privilège de rester dans l’idée de la communauté sans pour autant s’y sentir chez soi et en sécurité psychique.
Mais certains individus n’ont pas par nature l’esprit tribal et sont peu sensibles aux signes extérieurs ou aux manifestations des coutumes ou des croyances.
Lorsque l’on ne perçoit les choses qu’à travers une lentille très émotionnelle ou par le voile d’un cœur ego très puissant, l’on ne verra que des paillettes et de la légèreté dans certaines configurations qui sont entrées rituellement et profondément dans les mœurs d’une société jusqu’à paraitre très banales voire incontournables. C’est ce que l’on appelle un principe culturel.
Mais pour un esprit observateur critique et conscient tout semble d’un coup de l’ordre de la parodie et de la mise en scène presque ridicule, parfois grotesque.
Lorsque l’on remarque les symboliques occultes associées à certaines pratiques aux apparences innocentes, tout charme et toute magie d’impression retombe et perd son emprise.
Lorsque l’on investigue et navigue les sujets en sondant un peu avec transparence et honnêteté l’atmosphère, en faisant des connections entre des éléments semblants éparses au premier plan mais reliés par le fond.
Cela saute au yeux et devient évident.
Que le grand pouvoir de la tradition est de créer un mouvement morphique, soit un champ d’impression capable de colorer et d’orienter des masses d’individus en les centrant autour d’un désir, d’une croyance ou d’un plaisir commun.
Ces rituels sont des effets placebos pour canaliser l’angoisse existentielle, ils ont un effet narcotique et sédatif naturel pour éloigner des peurs instinctives archaïques et primaires, soit la crainte de la mort et aussi pour maintenir l’agressivité entre les membres d’une communauté à des niveaux bas en attirant leur attention sur la célébration, le sens du beau et la gratitude en projetant l’ombre à l’extérieur du clan.
Du pain et des jeux !
C’est un principe de métabolisation d’une charge animalienne qui pourrait être destructive ou pour éviter l’apparition d’un esprit critique poussé par la volonté de sortir de l’hégémonie de la mémoire d’une race qui pourrait venir remettre en question certaines valeurs ou certaines pratiques d’une société dans le sens d’une évolution; ce qui pourrait passer par le rupture avec l’ordre établi pour aller vers quelque chose de nouveau et de créatif mais qui pourrait générer un certain chaos et créer certains chocs vibratoires.
Alors les festivités viennent maintenir un ciment magique pour éviter tout débordement de conscience et viennent favoriser et mettre en avant la cohésion communautaire au service d’un rêve commun de paix et d’harmonie.
C’est un effet de pression pour réguler la pression, pour temporiser le mouvement évolutif et garder une trame de genèse dans un certain niveau pour certaines raisons et dans un certain but occulte selon des agendas précis.
Et ce sont aussi des tests d’acceptation et d’identité.
À quel point peut on orienter les mœurs et les élans individuels sous le drapeau de la communauté à partir d’un simple champ énergétique apposé sur un peuple soumis à l’idée de son propre bien sans s’en interroger lui même de façon intime et propre.
Il y a un coté très tribal dans les racines de la culture humaine, la pulsion instinctive de célébrer, d’invoquer, de craindre ou de prier mais cette âme de ruche pose toujours le problème et soulève la question fondamentale de l’identité.
Mais un esprit conscient n’a plus besoin de la croyance pour vivre et se réguler et balancer son énergie pour être dans le respect du vivant et de l’autre, un esprit conscient l’intuite automatiquement, il n’a pas besoin d’être mis dans une certaine ambiance, un certain climat imposé ou même manipulé pour cela.
Il crée automatiquement de l’ordre, du beau de l’harmonie car il est plus attiré par la paix que par le sensationnel par principe d’esprit.
Il y a des personnes qui pour ces raisons là entre autres restent non traditionnelles et préfèrent remettre en question et casser les formes modélisées imposées plutôt que de s’y plier par principe de conformité.
En rendant la mémoire à la mémoire.
Pour conserver et prendre soin d’une certaine quantité et qualité d’énergie pour répondre à l’élan supérieur d’une certaine intelligence créative évolutive et nouvelle.
……………………………………………………………………………………………………
L’Aleph est dans le monde mais pas de ce monde.
Ce contenu est un assemblage de savoir, de connaissance et d’expérience. Il est susceptible de comporter des défauts de retranscription ou des erreurs.
Il ne doit pas être cru dans sa forme mais peut réveiller un savoir et s’adresser vibratoirement à l’intégrité de l’Homme intégral.
Ce contenu ne peut pas faire l’objet d’un commerce et ne doit pas faire l’objet d’un culte ni être spiritualisé ni générer de la fascination ou de la crainte.
Cette vibration ne s’adresse pas à un grand public mais à un auditoire averti et lui même dans une sympathie vibratoire avec un matériel supramental ou en initiation solaire.
Aurélia Supraconscience Atemporelle